Le point de départ du délai de prescription d’une infraction continue est le dernier jour où l’infraction est commise.

L’infraction continue est celle qui dure dans le temps (par exemple le port illégal d’arme, la détention de stupéfiant, l’abus de confiance, la conduite en état d’ivresse). Le point de départ du délai de prescription d’une infraction continue est le dernier jour où l’infraction est commise.

D’après la revue Dalloz, l’infraction continue est celle qui dure dans le temps (par exemple recel de vol, port illégal d’arme, abandon de famille, non présentation d’enfant, détention de stupéfiant…)
Le point de départ du délai de prescription d’une infraction continue est le dernier jour où l’infraction est commise.
Le fait de conduire sans permis est une infraction délictuelle continue. Le délai de prescription est de 6 ans. Ce délai commence à courir à partir du jour où le conducteur est interpellé par les forces de l’ordre.
Le recel de vol est une infraction continue. On est receleur à partir du moment où l’on détient l’objet volé jusqu’au moment où l’on s’en sépare. Dans cet exemple, la prescription commence à courir à compter du jour où l’auteur s’est séparé de l’objet du vol.

Tant que l’infraction est en cours, le point de départ du délai de ne débute part. Dans notre cas, tant que RANARISON Tsilavo NEXTHOPE est encore le gérant de la société NEXTHOPE, le point de départ de la prescription ne court pas.

D’après https://justice.ooreka.fr/, une infraction continue est une infraction pénale qui s’exerce de façon continue, sans interruption. Il ne faut pas la confondre avec l’infraction continuée, l’infraction d’habitude ou l’infraction permanente.
L’infraction continue ne doit pas être confondue avec l’infraction continuée. Une infraction continuée est la commission répétée d’une infraction instantanée.
Une infraction instantanée est un acte qui constitue une infraction pénale dès lors qu’il est accompli même une seule fois.
Exemple : l’homicide est une infraction instantanée ; l’infraction pénale est constituée du seul fait que l’on tue une personne.

Infraction continue : prescription

Une infraction pénale ne peut plus être poursuivie après que s’est écoulé un certain délai : c’est la prescription pénale.
Dans le cas d’une infraction instantanée, le délai de prescription court à compter de l’acte unique qui constitue l’infraction pénale (ou à compter de la date à laquelle on a su que l’infraction avait été commise).
Dans le cas d’une infraction d’habitude, le délai de prescription court à compter du moment où l’acte est devenu habituel, et donc à partir du moment où cet acte est devenu une infraction pénale.
Pour une infraction continue, le délai de prescription court à compter de la date à laquelle l’infraction a pris fin dans ses actes constitutifs et dans ses effets.

RANARISON Tsilavo NEXTHOPE, le 28 juin 2018, date du dépôt de la plainte pour abus de confiance de Solo GERE ENCORE la société NEXTHOPE dont il est le gérant fondateur. L’abus de confiance CONTINUE toujours à la date du 28 juin 2018, date du dépôt de la plainte car ce n’est pas une infraction instantanée et on ne peut pas surtout évoquer qu’on a eu connaissance des agissements coupables de RANARISON Tsilavo dès la création de la société NEXTHOPE où il a été nommé gérant fondateur alors qu’un protocole d’accord signé  le 13 septembre 2012 lui interdit expressément.

C’est écrit en noir et blanc dans le protocole d’accord signé qu’il est entendu entre les deux parties, agissant en gentlemen, que la décision de dissoudre ConnecTIC n’a pas été dictée par une quelconque volonté de promouvoir ou de soutenir, d’une manière directe ou indirecte, l’avènement d’un ou de plusieurs concurrents. Si ce fait venait à être confirmé, la partie qui se sentira lésée pour porter plainte contre l’autre partie pour abus de confiance
Extrait du protocole d’accord signé par RANARISON Tsilavo NEXTHOPE et Solo

On est dans le cas d’une infraction continue dont Le point de départ du délai de prescription est le dernier jour où l’infraction est commise et pourtant le doyen des juges d’instruction du tribunal correctionnel d’Antananarivo clame haut et fort le 29 avril 2019 que les faits remontent à 2012 et que l’action publique triennale est largement dépassée.