L’ancien vice premier ministre Julien REBOZA a signé l’acte de vente du Villa Elisabeth en date du 24 janvier 2014, l’affaire n’a été découverte que le 24 octobre 2017 – 9 avril 2019

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Signé par inadvertance. Tels sont les propos de Julien Reboza pour expliquer son implication dans la vente de la villa Elisabeth à Ivandry. Lors de son intervention dans une émission radiophonique à Amboasary Atsimo, relayée par la radio Antsiva hier, il a décliné ses responsabilités en tant que vice premier ministre chargé de l’Aménagement du territoire. « J’ai signé cent cinquante  à deux cent actes de vente par jour. Je ne savais pas que la villa Elisabeth y figurait », explique-t-il.

L’affaire a éclaté le 24 octobre 2017, une dizaine de jours après le décès du professeur Albert Zafy. Par la suite,  un acte de vente en date du 24 janvier 2014, soit la veille de l’investiture de Hery Rajaonarimampianina,  signé entre Julien Reboza et un certain Gerald Ramanga­soavina a circulé sur les réseaux sociaux.

Lors d’une conférence de presse à Faravohitra le 10 novembre 2017, Serge Zafimahova a révélé que cette affaire éclabousse également des ministres du régime précédent. Il explique que l’acte de vente réapparait le 15 novembre 2016 pour un changement de titre par le biais du directeur général du service foncier de l’époque. « Deux années se sont écoulées entre janvier 2014 et novembre 2016 », explique-t-il.

Après l’enquête du Bianco, l’affaire a été transmise au niveau du Pôle anticorruption (PAC). Ainsi, trois personnes, dont un candidat député a été placé sous mandat de dépôt à Antanimora. Une situation qui a provoqué la grogne d’un syndicaliste. Par son statut, l’ancien vice-premier ministre attend son sort à la Haute cour de justice (HCJ).

En attendant les initiatives du procureur de la HCJ, Julien Reboza est inscrit sur la liste des candidats proposés par le parti Antokom-bahoaka (ABA) dans le district d’Amboasary Atsimo. Une initiative libératrice s’il y est élu, d’autant que la législation en vigueur permet  encore l’immunité et le privilège de juridictions pour les anciens ministres. Une protection renforcée par l’immunité parlementaire s’il arrive à séduire la population d’Amboasary Atsimo.

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